Introduction : Vérifier l’association de polymorphisme d’IRF5 rs2004640 G/T avec le risque de développer un SS dans une population de l’ouest algérien et sa corrélation avec les caractéristiques cliniques, immunologiques et hisotopathologiques de la maladie. Méthodes : Une étude cas-témoin a été menée dans la région de l’ouest algérien. Elle inclue 58 patients diagnostiqués pour un SS primitif et 56 sujets sains. Les prélèvements ont été faits sur des tubes EDTA. L’ADN a été extrait par la technique de « salting out ». L’étude génétique de polymorphisme d’IRF5 rs2004640 G/T a été faite par Taqman, Résultats : Aucune différence significative de la distribution d’allèle à risque et des génotypes porteurs de l’allèle à risque du SNP d’IRF5 entre les patients et les témoins n’a été trouvée (IRF5 : T p ≤ 0.5, TG p= 0.394 et TT p= 0.244). Malgré l’absence de l’association à la susceptibilité de la maladie, il a été rapporté que la présence de ces variants corrèle avec l’une des caractéristiques cliniques (IRF et l’atteinte rénale ; allèle T p ≤ 0.05, OR= 3.6, génotype TT p= 0.02, OR= 6.17). Ce critère fait partie des facteurs prédicteurs de l’activité de la maladie. Par conséquent, le polymorphisme du gène IRF5 peut constituer un marqueur génétique de la sévérité de la maladie. Conclusion : Le polymorphisme d’IRF5 n’est pas considéré comme facteur à risque de développement du SS dans l’ouest algérien mais il corrèle avec l’une de ses caractéristiques cliniques : l’atteinte rénale. Cependant, sur une population plus large, l’émergence d’autres associations est possible.
Mots clés
Syndrome de Sjogren Primitif ; ouest algérien ; SNP ; IFR5 ; atteinte rénale